Deux jours, soit du 15 au 17 février 2021. Deux jours à réfléchir sur la stratégie efficace à mettre en place pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays du pour réfléchir sur les défis des pays du Sahel, Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et du Tchad. En effet, afin de redéfinir une ligne directrice pour lutter efficacement contre les maux qui minent leur pays, les dirigeants se sont réunis à Nouakchott dans le but de penser à la création d’une coalition : le G5. Bien que ses réalisations soient fort louables, il urge de s’interroger sur les défis éventuels de 2021 avec la crise qui a secoué le monde l’an dernier.
Dans l’optique de la création des conditions pour un développement économique
La coalition du G5 vise en premier la défense et la sécurité afin de lutter contre le terrorisme. En second, il est question de la résilience et du développement humain. L’infrastructure et le mode de gouvernance sont les deux derniers piliers de cette coopération.
Cependant, pour mener à bout ces missions de façon efficace, il est nécessaire de former des hommes et de leur fournir une raison de vivre. C’est dans cette optique qu’à la dernière assemblée qui a réuni les pays membres de la G5, il a été décidé de mettre en place un système qui favoriserait la création d’emploi dans plusieurs secteurs porteurs.
La création d’une alliance pour contrer les obstacles
Plusieurs secteurs seront en réalité touchés. L’éducation, l’agriculture et l’employabilité ainsi que le développement rural et la sécurité alimentaire ne resteront pas en marge. Tout autant que le secteur de l’énergie, du climat et de la sécurité intérieure.
Dans cet ordre d’idées, l’objectif depuis 2017 et pour 2021 est de conduire les pays de la bande du sahel à se fonder sur leurs propres ressources pour amorcer le développement de leur pays. Pour ce faire, il a été mis en place une nouvelle alliance constituée de 12 représentants qui œuvrent à proposer un mécanisme dans le but de renforcer la coordination des différents investisseurs et partenaires.